Date : Les 11 et 12 mai 2008
Présents à Biocybèle dans le Tarn !
Quand le soleil se pointe à la foire bio de Gaillac, il ramène du monde et la bonne humeur !
Un grand soleil le dimanche et du coup le public piétine dans les allées du parc Foucault. De nombreuses personnes s’arrêtent au stand PROMMATA. Certaines intéressées par le MAMATA pour leur activité agricole, d’autres ont un âne ou un cheval et voudraient bien de leur aide au jardin. Des adhérents qui passent avec le sourire apporter un bonjour, ou récupérer un collier ou un outil commandé.
La foire elle-même ressemble fortement au cru 2007, mêmes stands aux mêmes endroits, mêmes animations, avec quand même de belles choses, des infos intéressantes. La construction d’un pigeonnier en bottes de paille (en live !) avec des enduits terre de différentes couleurs, une expo photo et un état des lieux sur ces constructions en France.
Au détour d’une allée sous un chapiteau, des meules tournent et font un peu de farine pour les prochaines fournées de pain.
Le concert du dimanche soir amène un côté festif, où les rencontres et les discussions se terminent tard entre buvette et musique. (D’ailleurs j’ai retrouvé la trace de l’ânesse Jujube de la marche de la décroissance, elle commence à travailler dans les champs ...)
Nous étions nombreux à nous relayer sur le stand, ce qui a permis d’approfondir les contacts et les discussions.
Une personne fait fonctionner une planteuse de pomme de terre en traction animale datant du 19ième siècle, qui appartenait à son grand-père. En un passage, il ouvre le sillon, distribue les patates (avec une roue qui vient les déposer, comme les norias dans le désert pour remonter de l’eau), ensuite, des disques viennent refermer sur les plants. Intéressant ... Cette personne devrait nous faire passer la fiche technique de cette machine infernale !
Ensuite, de la part de Nature et Progrès et Terre et Humanisme, une proposition de participer à un colloque sur l’agroécologie, avec des démonstrations de Matavigne et de Kassine ... peut-être !
Lundi, fin d’après-midi, le ciel se charge, le vent se lève, les gouttes commencent à tomber. C’est le moment de plier le stand. Après l’ondée et le repli du stand, le soleil a refait son apparition nous amenant 3 ou 4 curieux ainsi que deux jardiniers ; une heure durant, questions et explications ont rempli l’espace. En tout cas, le public nous aura laissé de bonnes motivations, même les néophytes voient dans l’utilisation du MAMATA et de la traction animale, une évidence pour l’avenir.
Nicolas Gurriet